Tout comme les disques de frein, les plaquettes de frein constituent un élément important dont dépendent directement votre sécurité et celle des autres. Le remplacement des plaquettes de frein fait partie des petits travaux réguliers que – tôt ou tard – doit affronter chaque automobiliste.
Avant toute autre chose, choisissez les plaquettes compatibles avec votre véhicule. Commencez par vérifier le numéro OEM des plaquettes prévu par le constructer. Votre numéro OEM doit obligatoirement figurer sur la fiche produit de vos futures plaquettes. Faute de quoi il vaut mieux éviter l'achat. Vous trouverez ici un article dédié au numéro OEM (référence constructeur).
Si vous êtes propriétaire d'une voiture Peugeot ou Citroën, en plus du numéro OEM il faudra connaître le numéro d'organisation de votre titine. Les heureux propriétaires Volkswagen, quant à eux, devront jeter un coup d'oeil sur le numéro PR.
Une autre façon de s'assurer de la compatibilité consiste à reprendre les mêmes plaquettes que celles déjà installées.
Soyons francs, ce n'est pas un critère que l'on prend en considération lors d'un achat des plaquettes neuves. D'autant plus que les boutiques en ligne mettent rarement cette information dans le descriptif du produit.
Ceci étant dit, l'écrasante majorité des plaquettes pour le grand public font partie de la famille semi-métallique – mélange savant de différents métaux (acier, fer, cuivre etc) et des produits synthétiques. Plus performantes que les plaquettes organiques, elles usent moins vite les disques de frein que les plaquettes métalliques . Elles présentent un bon compromis entre la performance, le portefeuille et l'environnement. Il s'agit probablement des plaquettes les plus convenables à l'usage normal.
Les plaquettes céramiques appelées également "à métal fritté" résistent à de très hautes températures et ne perdent presque pas leur efficacité à un taux d'humidité élevé. De plus grande longévité, les plus performantes, elles sont aussi les plus chères.
Citons également des plaquettes organiques – les moins agressives aux autres composants du système de freinage et les moins efficaces – et les plaquettes 100% métalliques – très efficaces mais qui usent trop les disques de frein.
Faut-il roder les plaquettes neuves ? Oui. Comptez en moyenne 200 km de conduite normale (en dehors des autoroutes) afin de les rendre pleinement efficaces. Pendant la période de rodage, évitez de gros coups de frein.
Le coefficient de frottement est un indice qui permet d'estimer l'importance du freinage lors de la pression sur la pédale. Plus ce coefficient est élevé, plus fort les plaquettes se frottent contre les disques de frein et plus fort et réactif est le freinage. Le côté revers de la médaille : les disques de frein s'usent plus vite par des plaquettes avec un coefficient de frottement élevé.
Le coefficient de frottement n'a pas d'unité de mesure. Un automobiliste normal se contentera d'un coefficient de 0.3 à 0.4. Les amateurs des circuits et ceux qui se le croient chercheront un coefficient compris entre 0.4 et 0.5.
Le coefficient de frottement est un paramètre relatif. Pour les mêmes plaquettes, il sera par exemple plus important sur des disques rainurés que sur des disques standard. Il dépend également des température, humidité etc. Le coefficient de frottement n'est jamais indiqué dans les fiches produit.
